

Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G sont interdits à la location, et ceux classés F subiront le même sort en 2028. Car, on le sait désormais, les logements de type passoire thermique seront de plus en plus traqués et bridés. Toutes ces mesures s’inscrivent dans la dynamique de la loi Climat et Résilience de 2021. Face à ces nouvelles obligations, de nombreux propriétaires s'inquiètent des conséquences et des difficultés de mise en conformité de leurs biens.
Selon une enquête PAP, 36 % des propriétaires ne souhaitent pas entreprendre de travaux de rénovation. Plusieurs raisons expliquent cette réticence :
Lorsque la rénovation n'est pas possible, une solution intermédiaire pourrait être envisagée : le propriétaire pourrait prendre en charge 20 % des factures énergétiques du locataire, réduisant ainsi l'impact de la mauvaise performance thermique du logement.
Dans certains cas, les propriétaires peuvent échapper à ces obligations, notamment si des contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales rendent les travaux impossibles. De plus, en copropriété, si les améliorations nécessitent un vote favorable qui n'est pas obtenu, le propriétaire ne pourra être tenu responsable.